Ancienne colonie de Guayabo

Au cœur de la forêt tropicale du parc Turrialba, les ruines d’une ancienne colonie de la tribu Guayabo sont cachées à la vue. Ce site archéologique est la seule preuve que les Indiens vivaient à San José.Les ruines ont environ 1 500 ans.

La colonie, solidement cachée à l’ombre du volcan, comptait environ vingt mille personnes à son apogée. D’après les traces laissées, les Guayabo étaient un peuple assez développé.Les scientifiques ne comprennent toujours pas pourquoi ils ont quitté le territoire habité.

Au centre de la « cité perdue », sur la place du rituel, se dressent des statues de pierre isolées. Ce sont d’énormes rochers noirs, symbolisant les êtres supérieurs : le dieu-jaguar et le dieu-alligator. Autour de la place, il y a des fondations de bâtiments résidentiels et domestiques, des chemins pavés, parfois interrompus par des sentiers de végétation. Les structures funéraires, à l’intérieur desquelles se trouvent des objets ménagers et des bijoux préservés, présentent un intérêt particulier. Les murs de ces structures sont décorés d’écritures anciennes, des hiéroglyphes de la tribu Guayabo. Dans toute la ville, il y a de petites collines de terre. Ces monticules sont encore un mystère pour les chercheurs.

Malheureusement, aucune note faite par les voyageurs européens sur cette habitation n’a pas été retrouvée.Il est possible d’estimer son importance uniquement par les fragments visibles qui ont conservé des ruines anciennes.

La ville « perdue » se trouve dans une jungle pas moins mystérieuse. Dans le parc national de Turrialba, vous pouvez trouver des singes, des blaireaux, des renards, des ocelots, des paresseux et des papillons exotiques. Des oiseaux magnifiques se reposent sur les branches à l’ombre des fourrés. Il y a plus de trois cents espèces d’oiseaux rares dans la réserve. Partout dans l’herbe émeraude courent des reptiles et des grenouilles de toutes les couleurs et de toutes les tailles.

Comme dans les légendes anciennes, il y a de puissants ormes et de grands cèdres. Dans leur ombre, il y a des glycéries, des lauriers, des palmiers, des fougères et des mousses. La forêt est enveloppée dans le parfum subtil des couleurs vives du magnolia, de l’hélionia, de la cinéraire, des broméliales et des figues.